Sidhe, Tome 1 : La diseuse d'ombres
Ecrit par Moka, le 11 janvier 2014.
Détails sur le livre :
- Poche: 473 pages
- Editeur : Milady (25 janvier 2013)
- Collection : Bit-Lit
- Langue : Français
- ISBN-10: 2811208895
- ISBN-13: 978-2811208899
- Prix: 8,20€
- Note: 11/20
Résumé de l'éditeur :
L'histoire commence comme si l'on avait manqué un ou deux tomes de la série. Assez désagréable. Le livre démarre tout de suite par une scène d'action ce qui n'est pas pour me déplaire. McKenzie est capturée par les rebelles présentés comme les méchants par le pouvoir en place que sert McKenzie. A partir d'ici, je dois dire que je suis plutôt déçue. Le schéma de l'histoire est bateau pour ne pas dire répétitif et ennuyeux : MCKenzie tente de s’échapper, échoue, passe un moment « intime » avec Aren et rebelote. Au début, c'est assez sympa de ne pas avoir d’héroïne molle qui attend qu'on vienne la sauver mais bon s'est vite redondant.
L'histoire même du livre est de faire découvrir la vérité à McKenzie sur la guerre des faes. Qui est le vrai méchant ? De quel côté soit-elle se ranger ? Qui se sert d'elle ? Bref, l'auteur nous berce d'un côté puis de l'autre. On découvre une information pour en douter ensuite etc...
C'est classique comme histoire mais j'aurai aimé que McKenzie ne soit pas manichéenne. Ce n'est pas parce qu'ils sont rebelles qu'ils sont tous assoiffes de sang et violent. Et l'inverse est aussi vrai pour les partisans de la Cour. Comme dans toute révolution, il y a deux camps et ces deux camps sont tous les deux légitimes dans leurs actions dans le sens où ils suivent leurs idéals. Après on y adhère ou pas. Je ne suis pas non plus spécialement touché par les actes de guerre commis par les deux camps. Je ne vois pas trop pourquoi McKenzie est si surprise. Les faes ne s'amusent pas à faire la guerre, c'est tout. Mon approche du livre semble assez glauque, il est temps de redresser la barre : c'est un livre accès adolescent. Pas d'horreur, pas d'ambiance malsaine. Juste une tension sexuelle par-ci par-là.
L'intrigue se poursuit surtout centré sur la (les?) romance de McKenzie sur un fond de révolution dans le Royaume (des faes). Assez ennuyeux, j'avais envie de lire en diagonal pour avoir la (les) réponse finale. Je n'aime juste pas beaucoup les triangle amoureux...
Le livre se conclu d'une façon que je n'attendais pas vraiment. Je pensais que l'auteur allait tirer son histoire sur d'autres tomes comme beaucoup. Mais, même ça n'arrive pas à relever mon intérêt.
Personnages : McKenzie est une humaine douée de seconde vue et du pouvoir de lire les ombres. Tous est très bien expliqués dans le livre donc je m'y attarde pas. Retenez qu'elle est importante (comme outils) dans la guerre des Faes. J'ai aimé sont côté têtue, obstinée. Même si elle est du côté de la Cour, elle écoute tout de même les contres avis qu'elle entend.
Kyol est le maître d'arme de la Cour (et donc du roi). Il est celui que l'on a rattaché à McKenzie pour l'escorter.
Aren, le meurtrier, kidnappeur et infâme rebelle, est le « lien » entre McKenzie et les rebelles. Il fait tout pour séduire et rallier à sa cause McKenzie. Du coup, on rentre dans un espèce de triangle puisque McKenzie est amoureuse de Kyol. Aren est assez étrange, on arrive pas a savoir si il est sérieusement tenté par McKenzie ou s'il ne fait que jouer pour se servir d'elle. C'est également la même chose pour Kyol. Là, on se dit : pauvre MCKenzie! Deux apollons pour toi et même pas un de sûr!
Je déteste vraiment les triangles amoureux ! Ça ne finit jamais bien, et souvent c'est le personnage que vous aimez le plus qui souffre le plus. Le pire c'est que McKenzie se vante de ne pas avoir le cul entre deux chaises... Mouais.
Je met un plus à Kyol que je trouve beaucoup plus profond et intéressant qu'Aren que l'on ne cerne pas tellement.
Les personnages secondaires sont inintéressant et je n'ai pas réussit à m’intéresser à eux. Notamment le couple que l'on est censé aimer (Naito et Kalia) m'a laissé de froid.
L'univers est très bien retranscrit. Les faes viennent d'un monde parallèle et viennent sur Terre grâce à des fissures. Un humain a besoin d'un fae pour passer dans un portail (sorte de fissure permanente et fixe). Classique mais efficace. On croit volontiers à ce monde et à la magie. J'aime beaucoup l'idée des éclat de chaos (sorte d'éclair qui parcours la peau des être quand ils ne sont pas dans leurs dimensions). Par contre, je désapprouve l'effet que cela à sur les corps (sorte de tentation sexuel), ça fait juste passer notre héroïne pour la dernière des salopes...
Le style de l'auteur n'a rien d’extraordinaire. Certaines tournures de phrases sont bizarres de même que les transitions sont parfois brusque. Ça se lit. Je trouve aussi que la tension sexuelle évoqué au-dessus est assez mal retransmise. Je n'ai pas senti « la chaleur » dans les descriptions/actions.
En bref : un roman adolescent fantasy sans sexe (il est classé bit-lit alors je précise) largement lisible. Il ne m'a pas emballée voilà tout. L'histoire est classique autour de la thématique du bien et du mal et de sa détermination. Le roman laisse une grande place à la romance et au triangle amoureux.
Note : 11/20
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