La malédiction du dieu de pierre, Tome 1 de Susan Krinard

Ecrit par moka, le 13 Mai 2013.

Détail sur le livre

• Poche: 448 pages
• Editeur : Harlequin (1 septembre 2005)
• Collection : LUNA
• Langue : Français
• ISBN-10: 2280154293
• ISBN-13: 978-2280154291
• Prix : quelques euros en occaz
• Note : 10/20

Résumé de l'éditeur

Depuis qu'elle a transgressé l'interdit suprême en assistant au rituel sacré de l'union d'une Elue avec un Ailuri, dans les montagnes du Bouclier du Ciel, Rhenna a été bannie de son peuple, le Peuple Libre. Depuis neuf ans, exilée, déshonorée, marquée à jamais d'une cicatrice au visage, Rhenna vit seule, aux frontières du territoire sacré. Jusqu'au jour où les esprits du vent colportent jusqu'à elle une rumeur terrifiante : son peuple a été attaqué par les barbares. Les Ailuri, mi-hommes mi-panthères, qui peuplaient le Bouclier du Ciel et fécondaient les Elues, ont presque disparu, et les adorateurs du dieu de pierre, que l'on dit d'une cruauté sans limites, ont voué le monde au chaos... Quand Rhenna apprend que le dernier Ailuri vivant a été capturé, elle décide de le sauver et de partir pour Karchedon, cité sinistre où le grand prêtre Baalshillek et ses adeptes célèbrent le culte sanglant du dieu de pierre. Avec l'aide de la chaman Tahvo de Samah, de Cian, le dernier homme-panthère, et de Quintus le rebelle, Rhenna va conclure une alliance et tenter de sauver le monde de la malédiction du dieu de pierre.

Histoire : On est dans un roman type épique. L'histoire est travaillée, profonde. Mais elle ne m'a pas envoûtée. Trop de stéréotypes : des dieux par milliers, les élus des dieux, le grand méchant qui veut détruire le monde, ses sbires qui sont des prêtres maléfiques vêtu de rouge qui portent des pierres rouges (SYMBOLE : rouge=démon=maaaal), l'écolo power qui veut vaincre la mécanisation et le paganisme...

 L'histoire est trop prévisible, je n'ai eu que quelques surprises et elles ne concernaient pas les points clés de l'histoire.
Je sais que c'est typique d'un roman épique et ça ne me gêne pas lorsque c'est juste la toile de fond, pas le roman dans son ensemble.
La présence constante des « dieux » était un peu gênante. D'un côté, ça nourrit l'univers mais d'un autre côté, c'est un peu le WTF : dès qu'un problème survient, c'est bon, pas de soucis les dieux sont là pour sauver les héros. L'idée d'un destin immuable et tracé par les « dieux » est très présente également ce qui renforce l'idée d'un roman linéaire et prévisible.

Univers : L'univers du livre est travaillé et plausible. Ce qui m'a terriblement manqué c'est une carte au début du livre afin de s'imaginer plus facilement les lieux décrit.

Style littéraire : L'auteur ponctue ses longues descriptions du paysage avec de belles phrases de temps en temps. Le style est assez lourd et m'a donné une impression constante de pesanteur durant toute ma lecture. J'ignore si c'est la volonté de l'auteur afin de coller avec l'univers du livre et le tragique de l'histoire mais ça m'a assez éprouvé. Je n'avais qu'une envie après avoir passé les 80 premières pages, c'était finir ce livre et au plus vite, avoir la fin et fermer ce livre.

Personnage : Peut-être est-ce dû au caractère épique du livre, je ne le pense pas vraiment, mais les personnages sont stéréotypés à l’extrême. On a la guerrière féminine (OK, c'est une amazone, passons), la chamane surpuissante, le guerrier macho-man qui ne veut pas faire équipe et un homme-panthère (sexy et seul personnage/mythologie vraiment originale).
Les personnages secondaires sont assez vide (notamment la résistance) aussitôt lu aussitôt effacés de la mémoire.

En bref : La première partie de l'histoire m'a bien emballée puis mon intérêt est vite retombé vers le milieu du livre à tel point que j'ai presque lâché le livre (fait très, très rare). Quelques coquilles de traduction, et sous-entendus obscures ne facilite pas l'adhésion à ce livre. La fin reste ouverte et prépare le tome 2 que je ne lirai pas.

A lire si vous aimez le genre sinon passez votre chemin. Note : 10/20