La bête aveugle de Edogawa Ranpo

Ecrit par Moka, le 14 février 2014.

La bete aveugle

Détails sur le livre:

  • Poche: 158 pages
  • Editeur : Editions Philippe Picquier (28 mai 1999)
  • Collection : Picquier poche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2877304396
  • ISBN-13: 978-287730439
  • Prix: 6,10

Résumé de l'éditeur:

Un masseur aveugle, fasciné par la perfection du corps féminin, entraîne ses victimes de rencontre dans des mises en scène cruelles et perverses où les plaisirs sensuels et les amours troubles deviennent très vite des jeux douloureux. Caresses raffinées pour les plaisirs extravagants d'un esthète qui célèbrerait l'art dans un monde de beauté purement tactile.

« Dégoûtant » est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce roman. Ce n'est pas un policier avec des inspecteurs, une chasse à l'homme, une arrestation... C'est plutôt une biographie fictive (j'espère) d'un morceau de vie d'un psychopathe.

Le livre commence avec la première victime et notre futur tueur qui n'est encore qu'un simple harceleur. Plus le temps passe plus notre homme tombe dans les bas-fond de sa noirceur.

 

Je ne savais pas que le livre avait été en 1931, ce qui fait que pendant ma lecture je me suis énervé contre l'incompétence pitoyable des forces de l'ordre. Mais en fait, sans la technologie d'aujourd'hui, on comprend mieux comment un aveugle peut échapper à la police.

La méthode du tueur est simple, il gagne la confiance de ses proies grâce à son handicap et son métier de masseur. Les femmes sont très facilement capturée et ne se défendent vraiment pas beaucoup. C'était à la fois atroce de ressentir leurs faiblesses, leurs crédulités et si vrai que s'en était troublant.

 

J'ai aimé le fait qu'on déteste profondément cet être dégoûtant. Il est exactement comme décrit ; comme un insecte qui ballade ses sales pattes. J'avais envie de l'écraser. Le meurtrier tue de plus en plus et devient de plus en plus violent. Il passe plusieurs mois avec la première victime et se « contente » de démembrer les dernières.

 

La conclusion du livre est décevante. Notre tueur laisse derrière lui, une œuvre d'art venant de son expérience avec ses femmes. Un long discours sur la beauté du touché conclut le livre tout comme on a pu en lire dans toute l'histoire.

 

En bref : un livre assez dérangeant, que j'ai trouvé un peu long. L'histoire reste pour sûr dans mon esprit. Je n'ai pas vraiment apprécié mais je ne peux pas qualifié ce livre de mauvais. Peut-être pas mon genre ?

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